ISSN : 2708-7743 (print), eISSN : 2708-5422

Inventaire d’exploitation des bois d’œuvre en forêt dense humide dans l’Unité Forestière d’Aménagement (UFA) BETOU au Nord du Congo-Brazzaville

RESUME

Description du sujet. Le prélèvement des bois d’œuvre et d’énergie dans les forêts congolaises reste une grande préoccupation de l’administration forestière. Pendant les travaux d’inventaires, toutes les parties prenantes du terroir sont impliquées. Dans ce cas, les travaux de ces inventaires se déroulent dans l’extrême nord du pays, dans une zone où la présence de l’homme est moins remarquable.
Objectif. L’objectif global de ce travail est de connaitre la richesse en bois d’œuvre de l’UFA BETOU afin de permettre la mise en œuvre des techniques de gestion durable de cette forêt.
Méthodes. Deux grandes opérations forestières ont été réalisées, notamment le layonnage et le comptage systématique des arbres en vue de recenser les arbres exploitables, les arbres semenciers et les tiges d’avenir. Une superficie utile de 3 924 ha était parcourue et 51 layons ouverts.
Résultats. Pour un total de 3 237 pieds prévus aux travaux d’aménagement, 2723 pieds exploitables ont été obtenus parmi lesquels, 48 arbres semenciers. Le volume prévisionnel enregistré était de 47 527,5 m3 avec une densité à l’hectare de 0,41 pied/ha.
Conclusion. L’inventaire est la première étape de l’exploitation forestière ayant pour objectif la mise en œuvre des méthodes d’exploitation forestière à impact réduit (EFIR) et la planification des travaux d’exploitation. La qualité de l’inventaire est primordiale pour la production rentable de bois d’œuvre. En forêt dense humide, les travaux des inventaires sont obligatoires pour l’administration forestière en vue de prélever les ressources forestières de façon responsable et de préserver ce gain pour les générations futures.

Mots-clés : Volume des essences prélevées, layonnage, comptage des pieds exploitables, forêt humide, Congo-Brazzaville.

Pierre Mbete, Clément Sosthène Oko, Chauvelin Douh, Jude Amour Ganongo, Félix Koubouana