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La Revue Africaine d’Environnement et d’Agriculture est placée sous l’autorité scientifique du Comité de Rédaction et sous l’autorité administrative des ASBL CABD (Centre d’Assistance des Communautés de Base pour le Développement Durable), GERADIB (Groupe d’Etudes et de Recherches Agropastorales pour le Développement de Bandundu) et SOFT AFRICA.

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Titre :	Effets de la consommation d’énergie et de l’ouverture commerciale sur les émissions de dioxyde de carbone( CO₂) au Cameroun
Auteur(s):	Moïse Djepang Kouamo, Hermann Rostand Tchoumo Temgoua
Mots-clés:
Date de publication	2020-09-12 05:48:40
Resumé :	Description du sujet. L'énergie est un des facteurs essentiels de l’amélioration de la qualité de vie et contribue au développement économique et à la réduction de la pauvreté. En effet, la consommation d’énergie fossile devient de plus en plus une préoccupation mondiale du fait de son impact sur le climat. C’est ainsi qu’une étude a été réalisée sur l’impact de la consommation d’énergie (kg équivalent de pétrole par habitant) et l’ouverture commerciale (importations et exportations) sur les émissions de CO₂au Cameroun. Objectif. L’objectif du présent article est d’analyser les effets de la consommation d’énergie et de l’ouverture commerciale (variables exogènes) sur les émissions de CO₂ (variable endogène) au Cameroun au cours de la période de 1970 à 2010. Méthodes. Le modèle économétrique autorégressif à retards échelonnés (ARDL) appuyé par le test de co-intégration et le terme à correction d’erreurs, ont été utilisés pour vérifier l’existence d’une relation de long terme entre la consommation d’énergie, l’ouverture commerciale et les émissions de CO₂. Résultats. L’analyse individuelle des coefficients montre que seule l’ouverture commerciale impacte dans le même sens les émissions de CO₂ à long terme au Cameroun. La décomposition de la variance du CO₂ montre que les futures fluctuations de ce gaz proviendraient plus des chocs de l’ouverture commerciale (échanges commerciaux des produits), du taux de croissance démographique et du produit intérieur brut par habitant que de la consommation d’énergie. Le test de co-intégration et le terme à correction d’erreurs ont confirmé l’existence d’une relation de long terme entre les variables utilisées notamment les émissions de CO₂ en fonction de l’énergie consommée (ENCON), l’ouverture commerciale (OUVC) et le produit intérieur brut total (PIBT). Conclusion. Les exportations doivent être orientées vers des produits à faible consommation d’énergies et émettant moins de (CO₂), et de promouvoir le développement ainsi que l’utilisation des énergies renouvelables dans le secteur industriel. Mots-clés : Pollution atmosphérique, consommation d’énergie, ouverture commerciale, modèle économétrique, Cameroun.
Editeur :	RAFEA
DOI :

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