Resumé : |
Description du sujet. Le maïs et le riz constituent des céréales stratégiques dans la sécurité alimentaire des ménages en RDC et en Zambie. A l’heure actuelle du développement des marchés régionaux, à l’instar de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (Zlecaf), l'évaluation des performances dans les secteurs économiques porteurs de croissance comme l'agriculture, devrait être prise en compte et intégrée dans les politiques nationales de développement.
Objectif. Cet article analyse les effets des programmes de subventions sur la performance des cultures céréalières (maïs et riz) dans deux pays, à savoir : la République Démocratique du Congo (RDC) et la Zambie.
Méthodes. Pour la réalisation de cette étude, les données secondaires ont été collectées sur la période allant de 2000 à 2016, auprès de deux institutions internationales : la Banque Mondiale (BM) et la Banque Africaine de Développement (BAD).
Résultats. Les résultats obtenus montrent qu'à l’aide de ses Programmes de subventions agricoles, la Zambie a favorisé le développement de son secteur céréalier. En effet, la Zambie est de loin consommatrice en intrants chimiques par rapport à la RDC, soit près de 3,35 fois plus. En moyenne, un paysan congolais appliquerait à peine 100 kg d’engrais/ha alors qu’en Zambie, le paysan en utiliserait 335 kg/ha. Cette différence d'apport d'engrais impacte sur le rendement des cultures de maïs et de riz dans ces deux pays de l’ordre de 2 et 3 fois d’écarts.
Conclusion. Afin de réduire les écarts de performance, la RDC devrait développer des programmes de soutien aux producteurs tout en préconisant les stratégies alternatives à l’utilisation des intrants chimiques comparativement à la Zambie.
Mots clés : Performance agricole, céréales, superficie, rendement, RDC et Zambie
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