ISSN : 2708-7743 (print), eISSN : 2708-5422
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Le Comité de rédaction
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Titre :  La recherche agricole au Sénégal : analyse diachronique et typologie face aux enjeux climatiques et alimentaires
Auteur(s):  Ndèye Khady Guissé Seck, Ablaye Ngom, Papa Ngom, Kandioura Noba
Mots-clés:  Changement climatique, Agriculture, Zones agroécologiques, Sécurité alimentaire, Sénégal
Date de publication   2025-09-27 15:05:18
Resumé :  Description du sujet. Dans un contexte de changement climatique et d’insécurité alimentaire, plusieurs recherches ont été entreprises dans le secteur agricole au Sénégal dans le but d’améliorer les rendements des cultures. Toutefois, le secteur agricole est confronté à beaucoup de contraintes qui freine son développement.
Objectif. Cet article vise à analyser la dynamique de l’agriculture au Sénégal à travers la répartition géographique des études scientifiques, l’identification des cultures dominantes et l’évaluation des pratiques de fertilisation.
Méthodes. L’étude s’est faite à l’aide d’une revue bibliographique systématique suivant le diagramme de flux de PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic reviews and Meta-Analyses) sur l’agriculture au Sénégal de 1988 à 2023.
Résultats. Les résultats montrent une concentration marquée des recherches dans le bassin arachidier, notamment dans les régions de Thiès (15,69 %), Kaolack (10,29 %), Diourbel (9,80 %) et Fatick (9,80 %), en raison de leur poids agricole et de la présence d’infrastructures de recherche. À l’inverse, des régions comme Tambacounda, Matam, Kaffrine, Sédhiou et Kédougou (avec moins de 4 %) restent sous-représentées malgré des enjeux agroécologiques importants. Concernant les cultures, le mil « Pennisetum glaucum (L.) R. Br. » (28,16 %) apparaît comme la céréale la plus étudiée, suivi du riz « Oryza sp » (17,24 %) et du maïs « Zea mays L. » (10,34 %), tandis que l’arachide « Arachis hypogaea L. » est la culture de rente la plus étudiée au Sénégal soit 15,52 % des études, ce qui reflète leur importance économique et alimentaire. En matière de fertilisation, la combinaison d’engrais organiques et minéraux est la plus fréquemment utilisée (57,10 %), car elle offre un bon compromis entre durabilité et efficacité agronomique.
Conclusion. Ces résultats soulignent la nécessité d’orienter davantage les futures recherches vers les zones et cultures moins explorées, et d’encourager des pratiques agricoles durables adaptées aux spécificités régionales.
Editeur :  RAFEA
DOI :  https://dx.doi.org/10.4314/rafea.v8i3.7
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