RESUME
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Titre : | Evaluation des caractéristiques morpho-agronomiques de Sphenostylis erecta cultivé en champ à Kinshasa |
Auteur(s): | Kasongo N.Y., Mungele T., Joseph Katanga K., Denis Bungu M |
Mots-clés: | Sphenostylis erecta, caractéristiques biologiques et agronomiques, bioagresseurs, rendement, Kinshasa |
Date de publication | 2025-06-28 16:22:28 |
Resumé : | Description du sujet. Dans le cadre de la valorisation des légumineuses sous-exploitées, une étude a été menée
sur Sphenostylis erecta, une espèce sauvage faisant l’objet de consommation de graines en cueillette et d’usage
de racines en brasserie et en phytothérapie en République Démocratique du Congo.
Objectif. L’objectif de cette recherche est de faire des observations sur divers traits morpho-agronomiques qui pourraient révéler la variabilité génétique et le potentiel de productivité ainsi que la réaction des plantes aux attaques des agents biologiques nuisibles. Méthodes. La recherche a concerné la germination de vingt graines récoltées sur des plantes spontanées qui poussent sur le plateau de Marungu (dans le territoire de Moba, province du Tanganyika). Semées en plein champ au Jardin expérimental de Phytotechnie de la Faculté des Sciences Agronomiques et Environnement de l'Université de Kinshasa, ces graines ont donné 11 plantes qui ont été soumises à diverses observations. Résultats. Les principaux résultats ont permis d’observer une certaine variabilité des fleurs qui ont toutes une corolle jaune, mais dont le calice est vert pour certaines et rouge vif pour d'autres. Les gousses mesurent de 9 à 12 cm et contiennent entre 3 et 7 graines, pesant en moyenne 9,65 g pour 100 graines. Le rendement moyen à l'écossage était de 30,87 %, indiquant que les cosses représentent une forte proportion sur les gousses. Les plantes ont montré une croissance verticale (atteignant en moyenne 175 cm de hauteur et possédant 7 ramifications), et ont débuté leur floraison à 145 jours pour les plus précoces, tandis que les plus tardives ont commencé à fleurir à 210 jours. Le nombre moyen de fleurs par plante a été de 210, avec une nouaison relativement faible de 6,65 % et une productivité de 6,5 g de graines par plante. Les dommages les plus redoutables sont ceux causés par les insectes (avortement des boutons floraux, jeunes gousses, gousses vides ou avec graines perforées). Conclusion. L’espèce étudiée pourrait constituer une ressource phytogénétique susceptible d'améliorer la valeur nutritionnelle des populations en RDC. |
Editeur : | RAFEA |
DOI : |
https://dx.doi.org/10.4314/rafea.v8i2.18 |
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