RESUME
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Titre : | Dépréciation de la Réserve de Biosphère de Yangambi (RBY) : causes et pistes de solution |
Auteur(s): | Emmanuel Sengemoja, Jimmy Vindu1, David Kasereka, Casimir Nebesse, Consolate Kaswera |
Mots-clés: | Dévalorisation, gouvernance, conservation, crise faunique, Réserve de Biosphère de Yangambi/RDC |
Date de publication | 2025-06-28 14:01:16 |
Resumé : | Description du sujet. La Réserve de Biosphère de Yangambi (RBY), reconnue pour sa richesse faunique, fait face à plusieurs défis de gestion et de conservation qui compromettent à la fois la biodiversité et le bien-être socio-économique des communautés riveraines.
Objectif. La présente étude identifie et analyse les principales adversités responsables de l’érosion faunique au sein de la Réserve de Biosphère de Yangambi. Méthodes. Une approche méthodologique tripartite a été adoptée, combinant la revue documentaire, les observations directes et les entretiens semi-structurés. Au total, 62 entretiens ont été réalisés, dont 9 avec les gestionnaires de la RBY et 53 avec les chasseurs. Résultats. Les résultats ont révélé que la régulation de la chasse demeure problématique en raison de l’accès libre aux forêts, du nombre élevé de chasseurs et d’artistes fabricants d’armes (8,1 % et 15,4 %), des techniques de chasse non sélectives (3,2 % et 14,8 %) et de la disponibilité accrue des outils de chasse (11,1 % et 0,0 %), associés à un commerce florissant du gibier (4,8 % et 3,4 %). De plus, la déforestation (8,1 % et 5,2 %), aggravée par la croissance démographique (11,3 % et 10,8 %) et le chômage, renforce la pauvreté et encourage l’exploitation illégale des ressources fauniques. Enfin, le non-respect de la lois (11,3 % et 7,1 %) et la faiblesse institutionnelle (9,7 % et 1,8 %) marquées par un contrôle laxiste, une collaboration insuffisante entre les acteurs et une mobilisation limitée des ressources. Conclusion. Des réponses multidimensionnelles sont urgentes, telles que la mise en place de programmes d’emploi pour les jeunes, le développement d’activités alternatives à la chasse (le game farming) et le renforcement des capacités des institutions en charge de la gestion de la réserve. |
Editeur : | RAFEA |
DOI : |
https://dx.doi.org/10.4314/rafea.v8i2.12 |
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