RESUME
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Titre : | Etude de la végétation post-activités agricoles du village Lisanga dans le district de l’Ile M’bamou en République du Congo |
Auteur(s): | Saint Fédriche Ndzai, Roger Albert Mbeté, Gerleo Lassy Moundaga, Guy Foly Mpela, Destin Chelvin Siassia Vindou, Duvaress Alverick Jeansy Kimbembé, Danielle Vanessa Makosso Mankou, Fiston Morel Bouberi, Vannh Goma Mabika, Amour Macelvi Matoumouené Goma, Ma |
Mots-clés: | Végétation, agriculture, taux de régénération, inventaire, Ile M’bamou/Congo |
Date de publication | 2025-03-31 15:07:10 |
Resumé : | Description du sujet.Les forêts tropicales subissent des pressions grandissantes liées à la déforestation et à la dégradation. Au Congo en général et dans l’Ile M’bamou en particulier, la diminution de la biomasse est très importante dans les forêts.
Objectif. Menée dans les zones secondaires de la forêt de l’Ile M’bamou, cette étude vise à contribuer à la connaissance de la végétation post-agricole. Méthodes. Après une enquête auprès de la population du village Lisanga concernant les zones anthropiques, six parcelles de 25 m x 25 m chacune ont été installées en suivant l’âge de la végétation dont le diamètre des espèces ligneuses a été mesuré à partir de 1 cm au collet, et la présence des herbacés a été marquée. Résultats. Au total, 197 individus dont 63 espèces, 58 genres et 37 familles ont été inventoriés. Les espèces herbacées étaient au nombre de 24 contre 19 ligneuses avec une différence significative (P-Valeur= 0,000). La famille des Ebenaceae était la plus représentée qualitativement (15,23 %) et les Poaceae étaient quantitativement majoritaires (15,87 %). Les espèces les plus abondantes étaient : Diospyros alboflavescens, Bridelia ferruginea, Stercilia tragacantha, Alchornea cordiflolia. La diversité floristique a varié de 2,41 à 3,88 pour l’indice de Shannon et de 0,52 à 0,80 pour l’indice d’Equitabilité de Piélou. Le taux de régénération était assez faible dans l’ensemble (32,99 %). La densité moyenne était de 2133 ind./ha et une moyenne de 1,26 m²/ha pour la surface terrière. La majorité des espèces végétales était comprise entre les classes I, II et III dont Diospyros alboflavescens (36,91 %) présentait la hauteur la plus élevée. Les types morphologiques les plus dominants sont les herbes (44,44 %) et les arbres (31,75 %). Conclusion. Les résultats de cette étude ont permis de mettre en évidence l’existence d’une végétation assez importante après les activités anthropiques. |
Editeur : | RAFEA |
DOI : |
https://dx.doi.org/10.4314/rafea.v8i1.17 |
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