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Titre : | Etude de la régénération naturelle sous les palmeraies plantées et sub spontanées en Territoire de Bulungu, Province du Kwilu (République Démocratique du Congo) |
Auteur(s): | Jean-Pierre Azangidi Mapwama , Jeanne Kwambanda Mapuku, Théophane Ntalakwa Makolo, Eustache Kidikwadi Tango, Honoré Belesi Katula, Mutambel’Hity Schie Nkung et Constantin Lubini Ayingweu |
Mots-clés: | Palmeraie plantée, Palmeraie sub spontanée, flores, régénération naturelle, Territoire de Bulungu, RD. Congo. |
Date de publication | 2024-06-29 15:42:38 |
Resumé : | Description du sujet. Cette étude aborde l’analyse de la flore aux différents sites de palmeraies assistées et sub
spontanées en Territoire de Bulungu dans la Province du Kwilu.
Objectif. L’étude vise à inventorier les espèces végétales rencontrées dans des sites choisis des palmeraies plantées et sub spontanées pour leur analyse et caractérisation. Méthodes. Une superficie d’un hectare subdivisée en 25 parcelles échantillonnées dans six stations des anciennes plantations industrielles régénérées et dégradées et deux stations de la palmeraie sub spontanée ont fait l’objet de d’étude. Des inventaires botaniques ont permis l’identification des espèces. Résultats. L’analyse détaillée des espèces indique qu’elles appartiennent principalement aux familles des Fabaceae, Asteraceae, Rubiaceae, Euphorbiaceae et Poaceae. En effet, 44 % de ces espèces sont issues des palmeraies régénérées, 34 % proviennent des palmerais sub spontanées et 22 % de taxons récoltés au sein des palmeraies assistées et dégradés. Le pourcentage d’espèces communes atteste un rapprochement écologique de deux habitats : les plantations régénérées et palmeraies sub spontanées, avec un Coefficient de Sorenson de 71 %. Cependant, il sied de noter qu’il n’existe pas d’affinités écologiques entre les plantations régénérées et dégradées, cela s’explique par une valeur de K calculée inférieur à 50 %. L’examen de l’analyse de formes morphologiques met en évidence la dominance des espèces ligneuses dont les arbustes 41 % et les arbres 21 %. Malgré la prévalence des espèces ligneuses, la proportion aussi considérable des espèces de la formation herbacée 20 % semble significative dans une région fondamentalement forestière. Conclusion. Les espèces de formations herbacées indicatrices de sols pauvres colonisent le milieu de plantations dégradées. A la lumière des résultats obtenus, la flore dans les anciennes palmeraies conservées a une tendance évolutive vers une forêt secondaire jeune |
Editeur : | RAFEA |
DOI : |
https://dx.doi.org/10.4314/rafea.v7i2.3 |
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