ISSN : 2708-7743 (print), eISSN : 2708-5422
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Titre :  Effet du biochar sur la rétention et la disponibilité en eau et éléments minéraux pour les plantes dans un sol sableux de Kinshasa
Auteur(s):  Bonaventure Lele Nyami, Claude Kachaka Sudi, Jean Lejoly, Paul Muesa Kalala
Mots-clés:  Sol sableux, biochar, rétention d’eau et des éléments minéraux, tension de l’eau du sol, République Démocratique du Congo.
Date de publication   2022-07-09 01:19:32
Resumé :  Description du sujet. Les contraintes agricoles du sol à Kinshasa sont entre autres la texture sableuse et la structure particulaire qui limitent un bon développement des cultures. C’est ainsi qu’une étude a été menée sur l’amélioration du pouvoir de rétention et la disponibilité en eau du sol. .
Objectif. L’étude vise à évaluer l’effet du biochar sur la rétention et la disponibilité en eau et éléments minéraux pour les plantes dans un sol sableux de Kinshasa (Station Météorologique de Mbinza).
Méthodes. Deux lysimètres ont été construits : le premier a été rempli du sol témoin et le deuxième du sol amendé au biochar. La quantité de biochar utilisée a été de 2 kg pour 286 kg de terre. Cette quantité équivaut à 30 tonnes par ha. Cinq cents grammes d’engrais minéral (NPK 17-20-19) dissous préalablement dans 10 litres d’eau ont été apportés dans chaque lysimètre. L’eau percolée dans chaque lysimètre, après fertilisation, a été récupérée et analysée pour déterminer le lessivage de l’azote, du potassium et du phosphore. Deux tensiomètres ont été installés dans chaque lysimètre à 30 et 60 cm pour évaluer la disponibilité en eau pour les plantes.
Résultats. La percolation de l’eau dans le sol témoin a été largement supérieure à celle du sol amendé au biochar. Le sol témoin a fait lessiver plus d’éléments minéraux que le sol amendé au biochar. Ce lessivage a été de 8,1 %, 5,7 % et 4,4 % respectivement pour l’azote, le potassium et le phosphore dans le sol témoin et de 0,42 %, 0,27 % et 0,10 % respectivement pour les mêmes éléments dans le sol au biochar. Trente-cinq jours après la dernière pluie, l’eau était disponible dans le sol au biochar (pF : moins de 20 Centibar) alors que dans le sol témoin, l’eau avait atteint le point de flétrissement permanent (pF : 70 Centibar).
Conclusion. L’application du biochar a permis d’améliorer la rétention et la disponibilité en eau et éléments minéraux pour les plantes des sols sableux de Kinshasa.
Editeur :  RAFEA
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