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Prévalence de la fasciolose chez les ruminants dans les paysages ruraux du territoire de Lubero en République Démocratique du Congo
RESUME
Description du sujet. Dans le territoire de Lubero, la Fasciolose ne cesse de poser des problèmes économiques
et sanitaires dans les élevages. Cette situation devient de plus en plus préoccupante dans la région. Afin de
l’appréhender pour la contrôler, une étude sur la prévalence de la fasciolose chez les ruminants domestique
(hôtes) a été réalisée.
Objectif. L’objectif de cette étude vise à déterminer la prévalence de la fasciolose dans les paysages ruraux du
territoire de Lubero, spécialement la zone agro-pastorale de Kitsombiro, Kimbulu et Musienene. Il est également
question d’établir le lien entre la prévalence de la fasciolose et certains facteurs de réceptivité et de sensibilité
comme le sexe, l’espèce et l’âge.
Méthodes. Pour confirmer la présence de fasciolose dans les échantillons de fèces, la coproscopie par méthode
de sédimentation a été utilisée. La suspension a été colorée avec quelques gouttes de bleu de méthylène et
observée sous loupe binoculaire (x 100).
Résultats. Les résultats des échantillons de cinq fermes représentées par 150 ruminants (bovins, caprins et ovins)
ont montré une prévalence globale de 33,3 % (IC95%= 39-62). Toutes les espèces étudiées (bovine, caprine et
ovine) sont sensibles à la fasciolose avec une prévalence chez les bovins de 36,5 % (IC95%= 12-27) p<0,05 ;
chez les caprins 35,1 % (IC95%= 12-27), p<0,05 et chez les ovins 27,2 % (IC95%= 7-19), p<0,05. Les résultats
ont montré que les adultes ont été largement touchés chez toutes les espèces, soit 44,1 % (IC95%= 9-21), p<0,05
contre 22,2 % (IC95%= 1-9), p>0,05 chez les bovins ; 42,4 % (IC95%= 8-20), p<0,05 contre 26,3 % (IC95%=
2-10), p>0,05 chez les caprins et 36,6 % (IC95%= 6-17), p<0,05 contre 7,1 % (IC95%= 0-5), p>0,05 chez les
ovins.
Conclusion. L’étude a montré que toutes les espèces (bovin, caprin et ovin) sont positives à la fasciolose et que
la prévalence de la fasciolose n’est pas fonction de l’espèce animale, ni du sexe ; mais que cette dernière est
fonction de l’âge de l’animal et que les adultes sont plus touchés que les jeunes
Gloire K. Mukatakamba, Emmanuel M. Kiza, Leon K. Kalungwana, Sébastien K. Mutuka, Fabergé M. Kizito, Débora M. Furaha, Papy K. Siviri
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