Description du sujet. Dans le souci de prévenir les processus d’acidification des sols en cacaoculture, une étude a été
menée dans le Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire.
Objectif. L’objectif est d’évaluer l’état actuel de la toxicité aluminique des sols dans deux agrosystèmes à base de
cacaoyer, leurs interactions avec certaines propriétés chimiques des sols.
Méthodes. Pour l’atteindre de cet objectif, des sols dans deux agrosystèmes à base de cacaoyer à Divo et Oumé ont
fait l’objet d’une prospection pédologique et de prélèvements d'échantillons d’horizons le long d’une toposéquence.
Des analyses chimiques classiques de teneurs en aluminium et certains métaux de ces échantillons ont été réalisées en
laboratoire.
Résultats. Les résultats obtenus ont montré que les différents sols étudiés, quel que soit la position topographique, ne
présentent pas de toxicité aluminique. En effet, les indices de toxicité mis en évidence selon la méthode de Kamprath
ont des valeurs inférieures à 1 %, largement inférieures à la valeur seuil tolérable de 10 % pour la cacaoculture. Cette
absence de toxicité aluminique est la conséquence du statut acido-basique des sols, pH variant de 4,8 à 6,8. Les teneurs
en Al échangeable des sols étudiés sont alors très faibles (0,01 cmol+ kg-1 à 1,10 cmol+ kg-1). La présence d’Al
échangeable n’a indiqué aucune influence sur les oligo-éléments (Cu, Zn, Mn) révélant que les sols des localités
étudiées sont encore très favorables à la cacaoculture.
Conclusion. La présence d’Al échangeable n’a indiqué aucune influence sur les oligo-éléments (Cu, Zn, Mn) révélant
que les sols des localités étudiées sont encore très favorables à la cacaoculture.