Description du sujet. La qualité des emballages des produits livrés sur le marché et des informations qui y sont
inscrites font l’objet d’une attention particulière du côté des consommateurs dans les pays développés. Ce qui
n’est pas le cas dans les pays en voie de développement où la connaissance et la sensibilité aux normes
environnementales ne préoccupent pas encore les consommateurs.
Objectif. L’étude vise à analyser le comportement écologique des consommateurs de la commune de Matadi (au
Kongo central) face à la présentation des produits courants sur les marchés, c’est-à-dire la qualité de leurs
emballages et les informations qui y sont inscrites.
Méthodes. Une enquête a été réalisée du 02 au 17 Février 2020 auprès de 300 consommateurs choisis de
manière aléatoire dans la commune de Matadi, ville de Matadi, au Kongo Central. Neuf (9) produits courants ont
été sélectionnés sur le marché (les eaux minérales en bouteille, les boissons locales en bouteille ou canette, les
boissons importées en bouteille ou canette, les cigarettes, les boites de conserve, les laits de beauté, les savons de
toilette, les laits instantanés en petit sachet et le sucre).
Résultats. D’après les caractéristiques sociodémographiques, les résultats de cette étude ont montré que le genre
masculin (65 %), la tranche d’âges variant de 30 à 39 ans (soit 32 %), le niveau secondaires (54 %) et les
fonctionnaires (25 %) ont été les plus consultés. Quant au comportement écologique des consommateurs, 53
% de personnes enquêtées n’ont aucune idée sur un produit écologique. Par ailleurs, 12 % des enquêtés n’ont
pas l’habitude de lire sur l’étiquette avant l’achat ou la consommation d’un produit. Aussi 32 % des enquêtés
réclament la promotion de l’éco-marketing sur les produits et 22 % de personnes exigent un contrôle de qualité
par les services étatiques avant la livraison des produits. Les résultats ont montré aussi que le prix (75 %)
influence plus les habitudes des consommateurs que sa qualité (25 %) avec l’ignorance de la pertinence des
emballages biodégradables (72 %). Quant à la qualité écologique des informatiques des emballages, l’orientation
des consommateurs vers la bonne gestion des déchets (12 %), l’indication de la prise en charge du déchet après
utilisation et la prévention sur le risque des maladies (24 %) ont été identifiés.
Conclusion. La majorité des enquêtés n’a aucune idée sur le produit écologique, ce qui traduit un manque
d’exigence du côté de ces consommateurs qui n’incitent pas les producteurs à un éco-marketing susceptible de
répondre à une production durable. Que les futures investigations soient orientées vers la conformité des produits
par rapport aux informations inscrites sur leurs emballages.