ISSN : 2708-7743 (print), eISSN : 2708-5422

La Société Nationale des Chemins de Fer du Congo (SNCC) : de 1990 à 2020 (Synthèse bibliographique)

RESUME

Description du sujet. Le chemin de fer revêt une importance capitale dans le redressement socioéconomique du Congo en facilitant la mobilité générale des personnes et de leurs biens tout en générant des revenus pour le trésor public. Mais l’état actuel des voies de la RDC mérite une réflexion profonde en vue de dégager les pistes de solution.
Littérature. La SNCC est une société par actions à responsabilité limitée avec un Conseil d’Administration et dont l’Etat congolais est à ce jour l’unique actionnaire. Elle exploite 4 752 km des voies ferrées principales dont 858 électrifiés, et un réseau routier de 600 km. Elle a été créée le 02 décembre 1974 par l’ordonnance n°74/027. La SNCC a été au centre de la spontanéité et même de l’efficacité des services sécuritaires. Elle a permis d’insérer d’innombrables villages, bourgs, centres et villes dans le circuit économique national et également et d’ouvrir le pays tout entier au reste de l’Afrique. La SNCC était le fleuron de l’économie de la RDC jusqu’en 1990. Le manque de moyens financiers pour l’entretien régulier des voies ferrées et la mauvaise gouvernance de l’entreprise ont entraîné la débâcle de cette société avec des conséquences socioéconomiques indescriptibles. Actuellement, les voies ferrées sont en état de dégradation avancée à 75 % et nécessitent leur modernisation. Le coût moyen de construction d’un kilomètre de voie ferrée est estimé à 1 million USD.
Conclusion. Pour la relance de la SNCC et dans le souci d’assurer un entretien régulier des voies ferrées, la création et l’opérationnalisation du Fonds d’Entretien des Voies Navigables et Ferroviaires s’avère indispensable.

Mots-clés : SNCC, délabrement des voies, développement économique, RDC

Philippe Ntelo Lozi, Serge Mulapi Murund, François Denis Omanga Osodu, Napoléon Luhata, Yuma Bin Yuma, Jacques Mabwaka, Simon Mwengi