RESUME
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Titre : | Caractérisation des catégories d’espaces et contribution du maraîchage à la sécurité alimentaire dans la ville de Ziguinchor au Sénégal |
Auteur(s): | Sécou Omar Diédhiou, Thérèse Marie Ndébane Ndiaye |
Mots-clés : | Maraîchage urbain, sécurité alimentaire, aménagement des bas-fonds, interstices urbains, Ziguinchor |
Date de publication | 2021-12-24 13:06:11 |
Resumé : | Description du sujet. Traditionnellement, les cultures maraîchères au Sénégal sont l’apanage de zones spécifiques notamment les Niayes, bas-fonds, vallées, etc. Ces catégories d’espaces sont caractérisées par un microclimat favorable, une certaine richesse de leurs sols et une nappe phréatique affleurante. Ce constat vaut à Ziguinchor, ville dans laquelle le maraîchage joue un rôle central dans l’autoconsommation et l’approvisionnement en légumes frais. Au-delà de ces deux fonctions, la sécurité alimentaire et l’obtention d’un revenu minimum sont deux finalités de cette activité généralement contrôlée par les femmes.
Objectifs. Le présent article vise globalement à identifier les catégories d’espaces du maraîchage, les modes et pratiques de production dans la ville de Ziguinchor au sud du Sénégal. Spécifiquement, il s’agit d’étudier la contribution du maraîchage dans l’atteinte de la sécurité alimentaire des maraîchères. Méthodes. Une enquête de terrain (quantitative et qualitative) a été entreprise entre 2015 et 2019. L’observation sur le terrain a permis de recenser 3 277 exploitants (maraîchers et riziculteurs) dans la ville de Ziguinchor parmi lesquels, 248 ont été enquêtés. Résultats. Les résultats obtenus ont montré que le maraîchage est une activité pratiquée sur des bas-fonds et sites intra-urbains. Les bas-fonds concentrent une part importante des exploitations, soit 68 % réparties entre les vallées de Boutoute (42 %) et de Djibélor (26 %). Plus de 98 % des exploitantes maraîchères ont fait recours aux matières organiques pour l’amendement des parcelles. Parallèlement, le maraîchage est une activité contributrice à la sécurité alimentaire. Ainsi, 55 % des volumes produits sont destinés à l’autoconsommation des exploitantes maraîchères. À l’opposé, 45 % des exploitantes commercialisent dans les marchés de la ville pour un revenu moyen mensuel de 75 000 à 250 000 FCFA. Conclusion. Malgré la pression démographique, la présence d’espaces agricoles propices dans les bas-fonds et sites intra-urbains laisse augurer des lendemains meilleurs pour les pratiques agricoles dans la zone d’étude, surtout dans la périphérie est et ouest de Ziguinchor. Les études ultérieures peuvent être réalisées sur la qualité des légumes, des sols, de l’eau et les risques d’utilisation des produits phytosanitaires sur la santé humaine et l’environnement. . |
Editeur : | RAFEA |
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