ISSN : 2708-7743 (print), eISSN : 2708-5422
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Le Comité de rédaction
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Titre :  Transformation du bois d’œuvre à la Société de Développement Forestier (SODEFOR) à Kinshasa
Auteur(s):  Jean Semeki Ngabinzeke*, Papy-Claude Bolaluembe Boliale, Joseph Abedi Otshinga, Célestin Mbwamulungu Matondo, Prince Baraka Lucungu, Jean-Paul Tasi Mbuangi
Mots-clés: 
Date de publication   2021-03-27 13:27:17
Resumé :  Description du sujet. Contrairement aux autres Etats d’Afrique centrale, la transformation industrielle du bois d’œuvre en RDC n’est pas très développée, malgré ses 85 millions d’ha de forêts denses humides sur terre ferme dont près de 10 millions sont alloués en contrat de concession forestière.
Objectif. Cette étude vise à déterminer l’origine du bois et les principales essences forestières transformées par la SODEFOR, ainsi que le rendement matière et la destination du produit fini.
Méthodes. La mensuration des grumes et des produits transformés (essences, longueur, diamètres croisés, largeur, épaisseur) a été effectuée à la scierie de l’entreprise à Kinshasa du 05 novembre 2018 au 05 février 2019. Après leur tri et synchronisation, ces données ont été analysées avec Excel et SPSS pour en déduire les fréquences, le volume et le rendement.
Résultats. Les résultats de l’étude ont montré que la transformation du bois d’œuvre par la SODEFOR à Kinshasa a concerné 11 essences forestières, parmi lesquelles, six espèces (Entandrophragma cylindricum Sprague, Entandrophragma angolense Welw. C.DC, Pericopsis elata Harms, Entandrophragma utile Dawe & Sprague, Millettia laurentii De Wild et Lovoa trichilioides Harms) représentent, à elles seules, plus de 2/3 soit 79, 31 % de tout le bois usiné. La majorité de bois transformé provient des provinces de Maï-Ndombe (81, 10 %), de la Mongala (14, 74 %) et de la Tshopo (4,16 %). Le rendement moyen à l’usinage est de 51,00 %. Les divers types de déchets générés représentent près de 49 % du volume total du bois transformé. Pour les produits finis, 79,00 % du volume a été vendu localement et 21,00 % livré à l’exportation.
Conclusion. Cette étude a relevé le caractère sélectif et le faible rendement matière qui caractérisent l’industrie du bois d’œuvre en RDC. Elle suggère la mise en place d’une politique nationale pour promouvoir la transformation du bois. Il y a lieu d’étendre cette étude au sein des autres industries pour affiner les données sur la transformation du bois en RDC.

Mots-clés : Essences forestières, bois d’œuvre, transformation, rendement, SODEFOR, RDC.
Editeur :  RAFEA
DOI : 
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